Polisario – Justice : Hauts risques pour les déplacements des tortionnaires du Polisario en Europe

La direction du Polisario a donné ses consignes à ses tortionnaires de limiter leurs déplacements dans certains pays d’Europe, pour éviter les risques d’être traduits en justice pour des crimes commis contre les populations sahraouies dans les camps de Tindouf.
A l’origine de cette mise en garde, un dossier accablant et bien ficelé préparé en novembre 2009, par l’Association de défense des séquestrés à Tindouf (ADESETI), une ONG indépendante basée en Suède avec le concours de plusieurs services de renseignements européens. Le dossier de l’ADESETI  comporte trois listes détaillant les noms des tortionnaires du Polisario et ceux de leurs victimes. Il a été déposé récemment par cette ONG, devant le Congrès espagnol. D’autres copies ont été remises auparavant, aux chancelleries de Stockholm, Amsterdam, Londres, Bruxelles et au Congres américain.
Le président de l’ADESETI, Yahia Alamine, avait même saisi des organisations internationales, dont la Fédération internationale des droits de l’Homme et le Haut commissariat des Nations Unis pour les réfugiés (HCR). Il veut les mobiliser pour traduire en justice les mis en accusation.
La liste de l’ONG qui comporte les noms d’une centaine de tortionnaires identifiés par leur victimes (71 Sahraouis liquidés sous la torture dans les geôles du Polisario), en dit long sur l’ampleur des violations gravissimes des droits humains commis à l’endroit des populations sahraouies retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf.

Apprenant à travers la presse la démarche de l’ADESETI, des ONG européennes et des partis politiques de gauche ont appelé leurs gouvernements à traduire en justice les dirigeants du Polisario incriminés dans ce dossier.
Alors que nombre d’eurodéputés parlent aujourd’hui de la fin de l’immunité pour les dirigeants du Polisario, le parlement espagnol serait en train d’examiner la possibilité de traduire ces derniers en justice.
Pour la gauche espagnole, il est urgent de cesser tout dialogue avec les dirigeants du mouvement séparatiste, dont les noms figurent dans ce rapport et de les interdire, dans une prochaine étape, d’accès au territoire espagnol.

 

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