Contre toute attente, Ban Ki-Moon a déçu le Polisario et les Algériens

La direction du Polisario et leurs mentors algériens s’attendaient à un renforcement des attributions de la Minurso, mais ils n’ont pas tardé à déchanter. La dernière conversation qu’a eue le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon avec le Roi Mohammed VI a été reçue comme un véritable camouflet par les dirigeants du mouvement séparatiste. Ces derniers croyaient dur comme fer, qu’après le retrait par le Maroc de sa confiance à l’envoyé personnel du S.G de l’Onu pour le Sahara, Christopher Ross, le cours des événements allait être en sa défaveur. Ban Ki-Moon a tenu à rassurer le Roi Mohammed VI qu’il n’y aura aucun élargissement du mandat de la Minurso et que l’ONU n’envisage aucune modification des termes d’exercice de sa médiation, qui a pour objectif la promotion d’une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara. Bien plus le patron de l’ONU a confié au Souverain chérifien que son envoyé personnel, Ross et son nouveau représentant spécial, Wolfgang Weisbrod-Weber, « rempliront dans les limites du cadre précis, tel que fixé par le Conseil de Sécurité, leurs mandats relatifs à l’avancement du processus de règlement » du conflit du Sahara.

De son côté, le roi Mohammed VI a réitéré à son interlocuteur onusien, « les dispositions sincères, volontaires et constructives du Royaume, qui s’appuient de manière tangible sur la proposition d’autonomie avancée, que la communauté internationale a saluée comme levier sérieux et crédible de sortie de ce conflit. »
En plus de cette clarification du côté onusien, le Maroc, pour avoir retiré sa confiance à Christopher Ross, garde toujours, selon le professeur universitaire Tajeddine Houssaini, l’avantage de pouvoir  contester tout rapport qui va à l’encontre de ses intérêts.
Par conséquent, le Polisario et le pouvoir algérien qui continue à le soutenir aveuglément, n’ont plus autre choix que de s’asseoir à la table des négociations avec le Maroc, et se mettre à l’évidence que la seule solution viable et crédible pour le moment est celle de l’autonomie sous souveraineté marocaine. Tout le reste n’est que chimère et perte de temps et d’énergie.

 

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