Le règlement du conflit du Sahara passe-t-il par les mesures de confiance ?

Le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) est convaincu que le règlement définitif du conflit du Sahara Occidental passe par le renforcement du programme des mesures de confiance établi en 2004.
Les visites familiales, estime le HCR, constituent « l’élément clé » de son programme visant le rétablissement de la confiance à travers la réunification des familles sahraouies séparées depuis 37 ans.
L’option du retour volontaire des Sahraouis vers leurs lieux d’origine « sera essentielle pour une solution politique future convenue avec les parties » au conflit du Sahara sous l’égide des Nations Unies.
C’est l’un des constats dressés par le HCR, au lendemain de sa quatrième réunion d’évaluation du programme des mesures de confiance, tenue dernièrement à Genève, en présence des délégations du Maroc, d’Algérie, de Mauritanie et du Polisario.

Les participants, précise un communiqué du HCR, se sont mis d’accord et sur pour étendre à 2014, le programme des échanges de visites familiales entre les habitants des camps de Tindouf en Algérie et leurs familles vivant dans les provinces sud du Royaume.
Parmi les autres mesures, le HCR compte aussi poursuivre l’organisation de séminaires tendant à construire un climat de confiance pour compléter les efforts de l’ONU dans la recherche d’une solution politique. Le prochain séminaire est prévu en octobre 2013 au Portugal.
A la date d’aujourd’hui, près de 20.000 sahraouis des deux côtés de la frontière maroco-algérienne, ont pu bénéficier du programme des visites familiales depuis son lancement il y a près de dix ans. Le dernier voyage remonte au moi de mai dernier.
Quoi qu’en disent les responsables du HCR sur l’utilité de telles visites, les dirigeants du Polisario, soutenus par le pouvoir algérien, ont toujours émis des réticences et certaines réserves, car ils craignent que les bénéficiaires parmi les populations des camps ne s’installent définitivement au Maroc ce qui nuirait fortement à leurs thèses séparatistes.

 

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