La pratique de l’esclavage dans les camps de Tindouf notamment à l’endroit des femmes et des enfants ne peut être éternellement dissimulée par les tortionnaires du Polisario et leurs protecteurs algériens.
De nombreuses ONG internationales des droits de l’homme ont décrié et dénoncé à maintes reprises les violations de tout genre dont sont victimes les populations civiles abusivement séquestrées au sud-ouest-algérien.
Un roman publié récemment en Espagne vient mettre à nu les pratiques infrahumaines et d’esclavage imposés par la direction du « Polisario » à ces populations.
Dans ce roman intitulé « Besos de Arena », l’écrivaine et journaliste espagnole Reyes Monforte décrit les conditions de vie déplorables et les souffrances qu’endurent les habitants des camps de Tindouf et dont les femmes de couleur font l’objet de troc contre des marchandises à l’abri des regards de la communauté internationale.
Le personnage principal de ce roman de 414 pages, Laia, dont le nom d’origine est Noah avant d’être changé par les « maîtres » de Tindouf, a été condamnée dès l’âge de six ans à subir les pratiques d’esclavage qui sont courantes dans ce lieu de non droit.
Reyes Montorte raconte le cas de la jeune Laia, dont le droit à l’enfance et à la liberté innocente à été violé et bafoué et qui reflète l’image de désespoir et de frustration des milliers d’autres habitants des camps de la honte.
Laia a passé plusieurs nuits attachée par une corde à une fourgonnette pour ne pas avoir accompli ses tâches domestiques.
La pratique de l’esclavage, corroborée par plusieurs témoins/personnages du roman, a déjà été dénoncée par Amnesty International et Human Rights Watch qui ont exigé l’ouverture d’une enquête sur l’exploitation de la population de race noire par les blancs.
Monforte, auteur de plusieurs livres dont « Un Burka por amor » et « La rosa encendida », impute aux autorités algériennes l’entière responsabilité des souffrances des populations des camps de Tindouf, soulignant que l’Algérie, connue pour son « macabre registre d’assassinats extrajudiciaires, de tortures et de disparitions », n’a accueilli sur son sol, ces populations et les tortionnaires du « Polisario », que dans le but de nuire à son voisin marocain.
L’auteur de « Besos de Arena » rappelle également les attaques « terroristes » perpétrées par les milices du « Polisario » contre des militaires, des civils et des pêcheurs espagnols dans les années 70 et 80. Les camps de Tindouf ne sont finalement qu’une immense prison à ciel ouvert et un affront pour toute l’humanité.