La machine diplomatique algérienne a essuyé de nombreux revers en 2013 dans le différend territorial qui l’oppose au Maroc autour du Sahara Occidental.
Malgré les gros moyens financiers investis dans les campagnes de communication et de lobbying, l’Algérie a du encaisser de durs échecs sur l’échiquier diplomatique européen, africain et latino-américain.
En Europe où le régime algérien a mobilisé une armada de lobbyistes pour défendre ses intérêts et les thèses séparatistes de son protégé le Polisario, le Maroc a glané de précieux points dans son combat pour son intégrité territoriale et sa souveraineté sur la partie contestée de son Sahara.
Au lendemain de l’adoption du nouveau protocole de pêche UE-Maroc incluant les eaux longeant les provinces sud du Royaume, le Parlement européen a rejeté le 11 décembre, un amendement portant sur la mise en place d’un mécanisme international de contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Cette décision, contenue dans le rapport annuel 2012 de l’UE sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde, a été qualifiée de « nouvelle victoire pour le Maroc », par le président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE, Abderrahim Atmoun.
La phrase qui fait mention d’un « mécanisme international de contrôle des droits de l’homme au Sahara » a été supprimée du rapport, a-t-il précisé.
Du côté latino-américain, le Panama ensuite le Paraguay viennent de retirer leur reconnaissance à la fantomatique république sahraouie «RASD» quelques semaines seulement après l’historique visite du Roi Mohammed VI à Washington, dont les résultats ont provoqué une profonde déception chez les gouvernants d’Alger et les pontes du Polisario.
Pour rappel, lors de sa première rencontre officielle avec le souverain marocain, le président américain Barack Obama avait clairement réitéré le soutien de son pays au plan d’autonomie marocain pour le Sahara qu’il a de nouveau, qualifié de « sérieux, réaliste et crédible ». Pour le chef de la Maison Blanche, la proposition marocaine pour le règlement définitif de ce dossier, représentait une « approche potentielle qui pourrait satisfaire les aspirations de la population du Sahara à gérer ses propres affaires dans la paix et la dignité ».
Cette série de victoires traduit le sérieux et la crédibilité des positions du Maroc et des multiples réformes engagées par son Roi en matière de démocratie et de consécration des droits de l’homme dans toute l’étendue du Royaume de Tanger à Lagouira. Il ne manque plus qu’un échec et mat aux dirigeants d’Alger, pour clore ce douloureux chapitre divisant les deux peuples frères et voisins.