Les anciens détenus mauritaniens du Front Polisario s’organisent pour monter une plainte collective.

Depuis quelques semaines les anciens détenus mauritaniens du Front Polisario font parler d’eux. Regroupés autour de l’avocat belge Jean Abboud, ces témoins de la barbarie de la guérilla révolutionnaire ont organisé deux manifestations d’envergure à Nouakchott, puis en Belgique, pour exprimer leur désespoir devant le silence de la communauté internationale quand au dossier des violations des droits humains par la guérilla d’inspiration marxiste-léniniste. Seule organisation, avec les FARC de Colombie, à encore pratiquer la torture de prisonniers et à organiser le kidnapping de civils, le Front Polisario paraît de plus en plus fragilisé par cette nouvelle vague qui vient de Mauritanie, qui a été relayée par de nombreux médias internationaux. En effet, selon les déclarations faites à Nouakchott et à Bruxelles, les victimes mauritaniennes du Polisario envisageraient d’étendre leur action en portant plainte  contre des dirigeants du Front Polisario qui se seraient livrés à des actes de barbarie sur les prisonniers mauritaniens notamment durant les années 80 et 90.

Pris dans une spirale incontrôlable, les geôliers auraient régulièrement perpétrés des actes de tortures, brûlant des cigarettes sur le torse des victimes, leur infligeant des décharges électriques, et les privant régulièrement de nourriture. Ainsi, plusieurs victimes ont exhibé devant une assistance profondément choquée les séquelles des sévices subis.

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