
En effet, après plusieurs signaux d’alarmes fort lancés à la communauté internationale par les ONG en charge des droits de l’homme, il semblerait que la situation des quelques 90 000 sahraouis vivant au sein des camps de Tindouf n’aie pas évoluée, et ce alors même que des accusations graves, d’esclavage notamment, aient été révélés par le site de partage de vidéos en ligne « youtube ».
Les observateurs indépendants, ainsi que la presse internationale, n’ont toujours pas la possibilité de se rendre au sein des camps de la Guérilla, sans être « accompagnés » par un commissaire politique suivant un parcours balisé. Plus grave, il est impossible de pouvoir mener une enquête au sein des camps pour pouvoir établir l’état d’esprit des populations sahraouies y vivant et leur volonté de rester ou non les « invités » du front Polisario.
Cette inaccessibilité des camps pour les observateurs indépendants, que le Maroc a dénoncé à plusieurs reprises semble néanmoins figure en tête de l’agenda du médiateur onusien, qui désire d’abord se faire une opinion sur la situation exacte au sein des camps.