Les violations des droits de l’Homme à Tindouf, dans les camps de Lahmada, au sud-ouest de l’Algérie, ne cessent de défrayer la chronique. Parqués pendant des années, après avoir été conduits de force en 1975 et 1976, ce qu’on appelle les « Sahraouis séquestrés de Tindouf » continuent de vivre un véritable calvaire, au mépris de la loi internationale et des droits humains les plus élémentaires. Pis : ils servent de parade à la propagande algérienne qui en fait des « réfugiés », mais qu’elle écrase sous sa férule. Privés de leurs droits, les séquestrés de Tindouf sont placés sous surveillance, soumis à la répression quotidienne, les exactions et le déni pur et simple. Leur dignité est bafouée tous les jours, leur vie menacée et les associations des droits de l’Homme n’en finissent pas de dénoncer, régulièrement, la politique de répression mise à leur encontre par les autorités militaires algériennes.
En les plaçant sous des tentes, en leur faisant prendre un faux statut de « réfugiés » alors qu’ils sont séquestrés, le pouvoir algérien en fait aussi des parias. Il les expose à la presse internationale, pour laquelle il organise des visites guidées et surveillées, mais ne dévoile que les paravents d’une affaire qui est en réalité l’une des plus grandes mystifications. Car, les prétendus « réfugiés » exposés aux caméras comme le furent autrefois les Palestiniens entassés sous des tentes, ne sont en réalité que des « séquestrés » dont les droits sont piétinés et les existences malmenées.
Les Nations unies ne cessent de rappeler les autorités algériennes au respect des droits humains à Tindouf. Celles-ci font la sourde oreille et, paradoxalement, se font les curieux défenseurs des droits de l’Homme au sein de la 4ème Commission de l’ONU qui se réunit chaque année sur les problèmes de décolonisation. Ce sont là deux attitudes d’autant plus contradictoires qu’elles relèvent ni plus ni moins du pur machiavélisme. A Tindouf, les droits humains sont combattus au nom de la répression, des privations et de la violence faite contre les femmes, les vieillards et les enfants. Ceux-ci sont kidnappés, embrigadés de force et envoyés dans des camps cubains qui rappellent les sinistres barbelés de l’époque stalinienne. Ils sont ensuite formés et « éduqués » à la haine. Les pays démocratiques, sensibilisés à cette grave atteinte aux droits des enfants, dénoncent cette entreprise criminelle « d’exportation » des enfants sahraouis vers Cuba. Politique de pression , instauration d’un climat de suspicion, de délation permanente , répression féroce, l’Homme est réduit dans les camps de Tindouf à un statut de « pis aller », monnayé au nom de la propagande, privé de ses droits élémentaires, bafoué dans sa dignité.
Les Nations unies ne cessent de rappeler les autorités algériennes au respect des droits humains à Tindouf. Celles-ci font la sourde oreille et, paradoxalement, se font les curieux défenseurs des droits de l’Homme au sein de la 4ème Commission de l’ONU qui se réunit chaque année sur les problèmes de décolonisation. Ce sont là deux attitudes d’autant plus contradictoires qu’elles relèvent ni plus ni moins du pur machiavélisme. A Tindouf, les droits humains sont combattus au nom de la répression, des privations et de la violence faite contre les femmes, les vieillards et les enfants. Ceux-ci sont kidnappés, embrigadés de force et envoyés dans des camps cubains qui rappellent les sinistres barbelés de l’époque stalinienne. Ils sont ensuite formés et « éduqués » à la haine. Les pays démocratiques, sensibilisés à cette grave atteinte aux droits des enfants, dénoncent cette entreprise criminelle « d’exportation » des enfants sahraouis vers Cuba. Politique de pression , instauration d’un climat de suspicion, de délation permanente , répression féroce, l’Homme est réduit dans les camps de Tindouf à un statut de « pis aller », monnayé au nom de la propagande, privé de ses droits élémentaires, bafoué dans sa dignité.