Le 30 Août 1976, le Front Polisario allait définir la doctrine de ce qui allait devenir une violation massive et constante des droits humains pendant près de 30 ans. Dans un document intitulé « Programme National Général défini au cours du 3ème congrès du Front Polisario », Le Front Polisario, sous la bannière éclairée du « Marxisme-Léninisme-Maoïsme », décidait ainsi de systématiser l’usage du conditionnement pour administrer les sahraouis détenus dans les camps.
Ainsi, le « Programme National Général » stipule : « Il y a nécessité également d’élargir sans cesse les bases des forces armées populaires et d’améliorer régulièrement leur niveau pour qu’elles assurent la défense de la Révolution, du pays et des acquis du peuple, pour qu’elles parachèvent la souveraineté sur l’ensemble du territoire national occupé, en permettant aux larges masses populaires de prendre les armes, en les préparant militairement. » un peu plus loin, le document prévoit la création de commissaires politiques , pudiquement intitulés « cadres politicomilitaires » : « Il nous faut créer des réserves, conformément au principe du développement nécessaire des forces propres d’un peuple organisé, armé idéologiquement et militairement, les renforcer constamment, car elles constituent la force capable d’accomplir les tâches de la Révolution dans l’étape actuelle et dans les étapes à venir. Il nous faut mobiliser tout le peuple, le former militairement et l’armer idéologiquement; construire une force moderne entraînée et organisée, ayant une haute connaissance des arts du combat et des armes modernes, équipée de tous les organes et institutions nécessaires, et en premier lieu de cadres politicomilitaires hautement qualifiés, appliquant le principe de la discipline consciente et mettant l’accent sur l’élévation du niveau culturel et politique des combattants et des officiers. C’est là une mission essentielle qu’il faut accomplir. »
Ce langage abscons, impénétrable pour les non initiés, constitue pourtant la base des régimes autoritaires inspirés des guérillas d’extrême gauche, qui a produit les résultats que nous connaissons tous, à Cuba ou encore en Corée du Nord.
Or le monde, avec la chute du mur de Berlin, a pris conscience du danger de ces discours, qui cachent en fait une réalité inavouable. Au nom de la « révolution », s’est mise en place une police des consciences au sein des camps du Polisario…
Ainsi, le « Programme National Général » stipule : « Il y a nécessité également d’élargir sans cesse les bases des forces armées populaires et d’améliorer régulièrement leur niveau pour qu’elles assurent la défense de la Révolution, du pays et des acquis du peuple, pour qu’elles parachèvent la souveraineté sur l’ensemble du territoire national occupé, en permettant aux larges masses populaires de prendre les armes, en les préparant militairement. » un peu plus loin, le document prévoit la création de commissaires politiques , pudiquement intitulés « cadres politicomilitaires » : « Il nous faut créer des réserves, conformément au principe du développement nécessaire des forces propres d’un peuple organisé, armé idéologiquement et militairement, les renforcer constamment, car elles constituent la force capable d’accomplir les tâches de la Révolution dans l’étape actuelle et dans les étapes à venir. Il nous faut mobiliser tout le peuple, le former militairement et l’armer idéologiquement; construire une force moderne entraînée et organisée, ayant une haute connaissance des arts du combat et des armes modernes, équipée de tous les organes et institutions nécessaires, et en premier lieu de cadres politicomilitaires hautement qualifiés, appliquant le principe de la discipline consciente et mettant l’accent sur l’élévation du niveau culturel et politique des combattants et des officiers. C’est là une mission essentielle qu’il faut accomplir. »
Ce langage abscons, impénétrable pour les non initiés, constitue pourtant la base des régimes autoritaires inspirés des guérillas d’extrême gauche, qui a produit les résultats que nous connaissons tous, à Cuba ou encore en Corée du Nord.
Or le monde, avec la chute du mur de Berlin, a pris conscience du danger de ces discours, qui cachent en fait une réalité inavouable. Au nom de la « révolution », s’est mise en place une police des consciences au sein des camps du Polisario…