Dans son rapport annuel 2007 à propos de la situation des droits de l’homme Amnesty International (AI), fait état de graves violations en Algérie et dans les camps de Tindouf. Dans son rapport AI montre d’un doigt accusateur le pouvoir et la direction du Polisario avec à sa tête Mohammed Ben Abdelaziz. L’acharnement du pouvoir d’Alger à verrouiller l’accès aux défenseurs des droits de l’homme internationaux illustre une volonté délibérée de maintenir le black-out sur les violations en séries des droits de l’homme sur son territoire.
Des ONG américaines ont aussi organisé des rencontres sur la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf et les souffrances qu’endurent les populations qui y sont séquestrées, que ça soit à Lancaster (Pennsylvanie) à Pontiac (Michigan) et à Colombus (Ohio) sous le parrainage du révérend Rob Schenk, président du conseil national du clergé basé à Washington, les participants ont écouté des témoignages sur le calvaire des réfugiés. Une assistance émue jusqu’aux larmes a suivit le récit d’une petite fille qui ne garde comme souvenir de son père, qu’un homme battu et humilié sur la place publique, une petite fille dont l’enfance a été brisée quant à l’âge de 9 ans elle a été arraché à sa famille pour être envoyée à Cuba où elle a vécu un interminable exile. Un autre récit poignant, fait par un docteur qui assistait impuissant à l’agonie de ses concitoyens alors que les médicaments qui auraient pu sauver le diabétique ou le tuberculeux l’antibiotique qui aurait permis d’éviter une imputation avaient été volés par le Polisario. Soulignant la responsabilité de l’Algérie dans ce drame humanitaire qui se déroule sur son sol, le révérend Schenk l’a appelé à ouvrir les portes des camps de Tindouf pour que les populations qui y sont détenues soient libres de quitter ces lieux et d’aller vers une vie meilleure.
Partis à Tindouf en Algérie pour réaliser un film documentaire sur les familles séparés, les journalistes australiens, Violeta Ayala et Daniel Fallshaw, affirment avoir été témoins de scènes d’esclavage et on pu recueillir de nombreux témoignages confirmant l’existence à grande échelle de cette pratique, arrêtés par la sécurité du Polisario, les deux journalistes ont été libérés après intervention du ministère australien des affaires étrangères. Reporters sans frontières avait indiqué alors dans un communiqué que « les représentants du Polisario auraient reproché aux deux journalistes de s’intéresser au sort des membres noirs de la population sahraoui réfugiée ».
De leur côté, des ONG britanniques interpellent la communauté internationale au sujet des conditions inhumaines des réfugiés, s’exprimant lors d’une rencontre avec la presse Lord Francis Newall (président de l’ONG IICPT), a relevé que la communauté internationale, y compris l’organisation des nations unies, doit intervenir pour faire toute la lumière sur les violations des droits de l’homme dont sont victime les séquestrés de Tindouf, en particulier les femmes, les enfants et les personnes âgés.
Réagissant aux conclusions manifestement partiales du haut commissariat aux droits de l’homme, le gouvernement marocain n’a pas acquiescé à la teneur du rapport établit par la mission du HCDH le jugeant comme non conforme à l’esprit de la lettre du 5 octobre 2005 relative au mandat de la délégation. Ce rapport largement asymétrique consacre sa majeur partie au Sahara occidental et se focalise essentiellement sur le droits à l’autodétermination, alors que sa mission avait pour objectif bien déterminé de se rendre en Algérie, au Royaume du Maroc, au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, de consulter les autorités compétentes, de rassembler les données pertinentes de nature à lui permettre de formuler des recommandations aux parties dans le domaine des droits de l’homme.
L’aveu répété de l’indisponibilité d’investigations supplémentaires sur la jouissance des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, est un constat d’échec pour la mission qui n’a pas été en mesure d’y accomplir pleinement son mandat.
Pire, l’aveu des responsables du Polisario comme quoi les droits fondamentaux sont « suspendus » est reporté sans commentaire dans le rapport, et les témoignages des victimes des droits de l’homme par le Polisario ont été censurées, les rapports des ONG internationales, notamment Amnesty International, France Libertés ou « US-Refuges comittee » ont été purement et simplement ignorés.
L’étape d’Alger a bénéficié d’une complaisance flagrante en total contradiction avec la responsabilité internationale qu’endosse l’Algérie en tant que pays d’asile sur les tortures infligées sur son territoire aux anciens détenus marocains et aux réfugiés.
Dans un article quoique partiel publié dans le journal Le Monde du 8 octobre 2006, le journaliste Jean Pierre Tuquoi constate que le haut commissariat aux droits de l’homme rappelle que « le droit d’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental doit être mis en place sans attendre », pour le journaliste, il s’agit d’un rapport confidentiel établit par une mission partie enquêter en Mai et Juin sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps des réfugiés de Tindouf en territoire algérien.
De son côté l’hebdomadaire Al Watane Al Arabi, écrivait dans son édition du 20 octobre 2006 « que le Maroc a payé le prix de son choix démocratique, lorsqu’il a permit aux membres de la commission du (HCDH) de se déplacer librement au Sahara, d’auditionner les personnes qu’elle souhaite alors que de l’autre côté dans les camps de Lahmada, les personnes présentées étaient choisies par le Polisario et ses souteneurs. La publication du rapport de la commission malgré don caractère confidentiel n’est autre qu’un acte hors la loi. »
Les autorités marocaines ne peuvent pas nier que parfois une manifestation de jeunes à Smara ou Dakhla est parfois neutralisée par des méthodes plus musclées qu’une manifestation juvénile à Meknes ou Marrakech et ceci par excès de vigilance. Au Maroc, les manifestations de jeunes à caractère social ou politique sont fréquentes et anciennes. Depuis l’ouverture démocratique, depuis qu’un vent de liberté sans précédent souffle sur le pays, les manifestations de jeunes au Sahara, qui ne sont pas d’ailleurs plus nombreuses que dans d’autres régions du Royaume, sont pourtant largement couvertes par la presse nationale. Elle leur accorde plus d’importance et parfois la « une » dans certaines de ses livraisons. Elle se fait même l’écho des mots d’ordres sécessionnistes qui avaient valus jadis à leurs auteurs des procès et des condamnations fermes. On considère sans doute, désormais qu’il est du droit de n’importe quel citoyen d’exprimer librement son point de vue, fut-il extrémiste.
Les atrocités, les persécutions, le désarroi, les cris et les gestes de désespoir, autant de souffrances que subissent les damnés de Tindouf au 21ème siècle et aussi et au vue du monde entier, ne peuvent être décrites en quelques lignes.
Et si le respectable juge Garzon doué dans le combat contre les violations des droits de l’homme, n’a besoin que de plaintes pour agir sur ce qui se passe à Tindouf, il en recevra par milliers non pas sur la base d’allégations douteuses tronquées et imprécises mais sur d’irréfutables preuves. Reste pour lui d’être équitable et indépendant.
En attendant la fin de cette comédie, alors que les dissensions au sein de la direction du Polisario sont annonciateurs de son inévitable éclatement, que la communauté internationale puisse trouver une issue à ce drame sans précédent, c’est le sort des réfugiés en otage qui est inquiétant. Le HCR doit œuvrer inlassablement pour apaiser leur traumatisme et leur souffrances et le cordon ombilicale entre les familles contraintes à la séparation ne doit en aucun cas être coupé, par une réactivisation plus intense des programmes des visites familiales et des liaisons de communications à fin que les retrouvailles définitives puissent se dérouler sans conditionnement ni douleurs.
La vérité et la justice, valeurs qui en dehors de toute idéologie, trouvent leurs fondements dans la morale universelle des droits de l’homme, finiront, sans aucun doute, par triompher sur la folie des hommes.
Des ONG américaines ont aussi organisé des rencontres sur la situation qui prévaut dans les camps de Tindouf et les souffrances qu’endurent les populations qui y sont séquestrées, que ça soit à Lancaster (Pennsylvanie) à Pontiac (Michigan) et à Colombus (Ohio) sous le parrainage du révérend Rob Schenk, président du conseil national du clergé basé à Washington, les participants ont écouté des témoignages sur le calvaire des réfugiés. Une assistance émue jusqu’aux larmes a suivit le récit d’une petite fille qui ne garde comme souvenir de son père, qu’un homme battu et humilié sur la place publique, une petite fille dont l’enfance a été brisée quant à l’âge de 9 ans elle a été arraché à sa famille pour être envoyée à Cuba où elle a vécu un interminable exile. Un autre récit poignant, fait par un docteur qui assistait impuissant à l’agonie de ses concitoyens alors que les médicaments qui auraient pu sauver le diabétique ou le tuberculeux l’antibiotique qui aurait permis d’éviter une imputation avaient été volés par le Polisario. Soulignant la responsabilité de l’Algérie dans ce drame humanitaire qui se déroule sur son sol, le révérend Schenk l’a appelé à ouvrir les portes des camps de Tindouf pour que les populations qui y sont détenues soient libres de quitter ces lieux et d’aller vers une vie meilleure.
Partis à Tindouf en Algérie pour réaliser un film documentaire sur les familles séparés, les journalistes australiens, Violeta Ayala et Daniel Fallshaw, affirment avoir été témoins de scènes d’esclavage et on pu recueillir de nombreux témoignages confirmant l’existence à grande échelle de cette pratique, arrêtés par la sécurité du Polisario, les deux journalistes ont été libérés après intervention du ministère australien des affaires étrangères. Reporters sans frontières avait indiqué alors dans un communiqué que « les représentants du Polisario auraient reproché aux deux journalistes de s’intéresser au sort des membres noirs de la population sahraoui réfugiée ».
De leur côté, des ONG britanniques interpellent la communauté internationale au sujet des conditions inhumaines des réfugiés, s’exprimant lors d’une rencontre avec la presse Lord Francis Newall (président de l’ONG IICPT), a relevé que la communauté internationale, y compris l’organisation des nations unies, doit intervenir pour faire toute la lumière sur les violations des droits de l’homme dont sont victime les séquestrés de Tindouf, en particulier les femmes, les enfants et les personnes âgés.
Réagissant aux conclusions manifestement partiales du haut commissariat aux droits de l’homme, le gouvernement marocain n’a pas acquiescé à la teneur du rapport établit par la mission du HCDH le jugeant comme non conforme à l’esprit de la lettre du 5 octobre 2005 relative au mandat de la délégation. Ce rapport largement asymétrique consacre sa majeur partie au Sahara occidental et se focalise essentiellement sur le droits à l’autodétermination, alors que sa mission avait pour objectif bien déterminé de se rendre en Algérie, au Royaume du Maroc, au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, de consulter les autorités compétentes, de rassembler les données pertinentes de nature à lui permettre de formuler des recommandations aux parties dans le domaine des droits de l’homme.
L’aveu répété de l’indisponibilité d’investigations supplémentaires sur la jouissance des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, est un constat d’échec pour la mission qui n’a pas été en mesure d’y accomplir pleinement son mandat.
Pire, l’aveu des responsables du Polisario comme quoi les droits fondamentaux sont « suspendus » est reporté sans commentaire dans le rapport, et les témoignages des victimes des droits de l’homme par le Polisario ont été censurées, les rapports des ONG internationales, notamment Amnesty International, France Libertés ou « US-Refuges comittee » ont été purement et simplement ignorés.
L’étape d’Alger a bénéficié d’une complaisance flagrante en total contradiction avec la responsabilité internationale qu’endosse l’Algérie en tant que pays d’asile sur les tortures infligées sur son territoire aux anciens détenus marocains et aux réfugiés.
Dans un article quoique partiel publié dans le journal Le Monde du 8 octobre 2006, le journaliste Jean Pierre Tuquoi constate que le haut commissariat aux droits de l’homme rappelle que « le droit d’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental doit être mis en place sans attendre », pour le journaliste, il s’agit d’un rapport confidentiel établit par une mission partie enquêter en Mai et Juin sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps des réfugiés de Tindouf en territoire algérien.
De son côté l’hebdomadaire Al Watane Al Arabi, écrivait dans son édition du 20 octobre 2006 « que le Maroc a payé le prix de son choix démocratique, lorsqu’il a permit aux membres de la commission du (HCDH) de se déplacer librement au Sahara, d’auditionner les personnes qu’elle souhaite alors que de l’autre côté dans les camps de Lahmada, les personnes présentées étaient choisies par le Polisario et ses souteneurs. La publication du rapport de la commission malgré don caractère confidentiel n’est autre qu’un acte hors la loi. »
Les autorités marocaines ne peuvent pas nier que parfois une manifestation de jeunes à Smara ou Dakhla est parfois neutralisée par des méthodes plus musclées qu’une manifestation juvénile à Meknes ou Marrakech et ceci par excès de vigilance. Au Maroc, les manifestations de jeunes à caractère social ou politique sont fréquentes et anciennes. Depuis l’ouverture démocratique, depuis qu’un vent de liberté sans précédent souffle sur le pays, les manifestations de jeunes au Sahara, qui ne sont pas d’ailleurs plus nombreuses que dans d’autres régions du Royaume, sont pourtant largement couvertes par la presse nationale. Elle leur accorde plus d’importance et parfois la « une » dans certaines de ses livraisons. Elle se fait même l’écho des mots d’ordres sécessionnistes qui avaient valus jadis à leurs auteurs des procès et des condamnations fermes. On considère sans doute, désormais qu’il est du droit de n’importe quel citoyen d’exprimer librement son point de vue, fut-il extrémiste.
Les atrocités, les persécutions, le désarroi, les cris et les gestes de désespoir, autant de souffrances que subissent les damnés de Tindouf au 21ème siècle et aussi et au vue du monde entier, ne peuvent être décrites en quelques lignes.
Et si le respectable juge Garzon doué dans le combat contre les violations des droits de l’homme, n’a besoin que de plaintes pour agir sur ce qui se passe à Tindouf, il en recevra par milliers non pas sur la base d’allégations douteuses tronquées et imprécises mais sur d’irréfutables preuves. Reste pour lui d’être équitable et indépendant.
En attendant la fin de cette comédie, alors que les dissensions au sein de la direction du Polisario sont annonciateurs de son inévitable éclatement, que la communauté internationale puisse trouver une issue à ce drame sans précédent, c’est le sort des réfugiés en otage qui est inquiétant. Le HCR doit œuvrer inlassablement pour apaiser leur traumatisme et leur souffrances et le cordon ombilicale entre les familles contraintes à la séparation ne doit en aucun cas être coupé, par une réactivisation plus intense des programmes des visites familiales et des liaisons de communications à fin que les retrouvailles définitives puissent se dérouler sans conditionnement ni douleurs.
La vérité et la justice, valeurs qui en dehors de toute idéologie, trouvent leurs fondements dans la morale universelle des droits de l’homme, finiront, sans aucun doute, par triompher sur la folie des hommes.