Sahara Occidental : Omar Hilale dévoile le parti-pris de l’Algérie

L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a mis à nu, jeudi à Kingstown à Saint Vincent et les Grenadines, l’implication avérée et incontestable de l’Algérie dans le dossier du Sahara marocain, et son soutien inconditionnel aux séparatistes du Polisario.

Intervenant au séminaire régional du C24 pour les Caraïbes, Omar Hilale a rappelé que c’est l’Algérie qui a crée en 1973, le Front Polisario pour contrecarrer les droits légitimes du Maroc sur son Sahara.

Rappelant que c’était le Maroc qui avait inscrit la question du Sahara, alors sous occupation espagnole, aux Nations Unies, en 1963, le diplomate marocain s’est interrogé : «Où était le Polisario à ce moment là ?».

“La réponse est qu’il n’existait pas”, a-t-il enchainé en se demandant «comment peut-il (le Polisario), aujourd’hui, prétendre à une quelconque représentativité du Sahara ?”. Cela relève, a-t-il dit, de «l’absurde».

Le diplomate marocain a rappelé par ailleurs, que l’implication de l’Algérie dans ce conflit régional, a été clairement soulignée dans la dernière résolution 2351 du Conseil de sécurité qui a appelé à «une implication forte et sérieuse des Etats voisins pour apporter une contribution importante au processus onusien”.

Dorénavant, a insisté Hilale, «l’Algérie ne peut plus se cacher derrière son pseudo statut d’observateur, et doit s’asseoir autour de la table des négociations, et y contribuer pleinement, pour mettre en œuvre le mandat du Conseil de Sécurité”.

L’organe exécutif de l’ONU, rappelle-t-on, a insisté dans sa résolution adoptée fin avril dernier, sur la voie de la négociation pour résoudre le différend artificiel autour du Sahara marocain, excluant toute référence au référendum d’autodétermination que revendique le Polisario avec l’appui du régime algérien.

La résolution 2351, a-t-il rappelé a « consacré la négociation comme unique moyen pour parvenir à une solution politique et mutuellement acceptable et a exclu, définitivement, comme toutes les résolutions depuis 2001, toute référence au référendum comme mécanisme pour exercer le droit à l’autodétermination et pour le règlement de ce différend régional ».
Le Conseil de Sécurité s’est en revanche «félicité des efforts sérieux et crédibles consentis par le Maroc pour progresser vers la solution politique» en soulignant une nouvelle fois la prééminence de l’Initiative marocaine d’Autonomie pour le Sahara.
 

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