Gaza-blocus: les ONG humanitaires fustigent l’impunité d’Israël

Le droit international et le droit humanitaire ont été de nouveau mis à rude épreuve par l’attaque sanglante de l’armée israélienne contre la flottille humanitaire qui essayait de briser le blocus imposé à Gaza. Acte de piraterie, violation du droit international, violation du droit humanitaire contre les habitants de Gaza, sont autant de qualificatifs utilisés par les ONG humanitaires et de défense des droits humains pour dénoncer cette agression brutale, qui a fait de nombreux morts et blessés parmi les passagers désarmés de la flottille humanitaire. Pour l’ensemble des organisations humanitaires, cette agression est la conséquence directe de l’impunité dont bénéficie Israël et du mépris total de ce dernier pour le droit international.

Un acte choquant et d’autant plus incompréhensible qu’il a eu lieu dans les eaux internationales, au large de Gaza. De nombreuses ONG ont saisi cette occasion pour revenir sur le caractère illégal du blocus imposé arbitrairement par Israël contre 1,5 million de palestiniens de la bande de Gaza depuis 2007. Il s’agit d’une peine collective contraire au droit international, qui a gravement affecté l’économie locale et poussé les ¾ des habitants à vivre de l’aide humanitaire. Et dans une situation aussi chaotique, ce sont les personnes les plus vulnérables de la population qui sont les plus touchées. Cette nouvelle agression exige de la communauté internationale d’imposer la levée totale du blocus de la Bande de Gaza, ont estimé plusieurs ONG, appelant aussi à prendre les mesures nécessaires pour garantir l’accès de l’aide humanitaire à la population civile. D’un autre côté, les organisations de défense des droits humains ont exigé la mise en place d’une mission d’enquête impartiale et indépendante pour enquêter sur les circonstances de cette agression sanglante, avec la participation d’experts de l’ONU. Ce sera là le moyen de garantir une investigation crédible et transparente, afin de mettre un terme à l’impunité et faire prévaloir le droit.

 

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