Le chef du Front Polisario, Ibrahim Ghali qui n’agit que sous les ordres de ses parrains algériens, a nommé dimanche soir, Mohamed El Ouali Akik au poste de soi-disant premier ministre de la pseudo-république sahraouie (RASD) en remplacement d’Abdelkader Taleb Omar, rapportent les médias algériens et leurs relais sahraouis.
Le choix des généraux algériens a porté sur Mohamed Akik qui en plus d’être un Lauréat de l’Académie militaire interarmes de « Cherchell » basée à Alger, il est par ailleurs, très connu pour être un grand partisan de « la reprise des armes contre le Maroc ».
A travers la nomination de ce faucon de la direction du Polisario, les observateurs décèlent la volonté à peine voilée, du régime algérien d’inciter les mercenaires du Polisario d’aller de l’avant dans leur escalade militaire contre le Maroc, puisque sur le plan diplomatique les deux alliés ne cessent de cumuler les échecs en Afrique comme aux Nations Unies.
Le choix de ce chef de guerre sahraoui constitue également pour les généraux et les services de renseignements militaires algériens, un geste en faveur de la tribu « Izerguyine » dont est issu Mohamed Akik qui souffre d’une paralysie faciale. Cette tribu a été longtemps bannie des rangs de commandement de la direction du Polisario au profit de la tribu rivale des « Rguibates ».
Les commanditaires de la nomination du nouveau numéro 2 du front Polisario, auront ainsi fait d’une pierre deux coups, estiment les mêmes observateurs.
D’une part, ils encouragent les mercenaires du Front à faire brandir l’option de la reprise des armes contre le voisin marocain et d’autre part, ils tentent d’apaiser les tensions qui ne cessent de monter dans les camps de Tindouf en raison des échecs diplomatiques successifs du Polisario et de la baisse drastique des aides humanitaires qui constituent la principale source de survie pour les populations civiles séquestrées.