La Chambre des députés du Congrès brésilien a déclaré nulle et invalide une démarche malintentionnée de certains députés qui voulaient créer un « front parlementaire » soutenant les séparatistes du Polisario.
Cette manœuvre intervient peu après l’adoption par le Congrès brésilien à la majorité de ses membres, d’une motion d’appui à l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara et aux efforts du Maroc visant le règlement du litige territorial l’opposant à son voisin algérien par le Polisario interposé.
En réponse à l’adoption de cette motion, des milieux hostiles à l’intégrité territoriale du Royaume ont vainement tenté de faire aboutir une nouvelle manœuvre en soutien au Front séparatiste sahraoui.
Une quarantaine de parlementaires de la chambre basse ayant eu vent de cette machination, ont purement et simplement retiré leur signature de ce projet de texte frappé de nullité, tandis que des dizaines d’autres députés s’apprêtent à leur emboîter le pas en retirant leur signature.
De son côté, le président de la Chambre basse du Congrès, Rodrigo Maia a formalisé ce mardi 29 mai, l’invalidation de cette démarche par le biais d’un acte officiel.
En plus pour barrer le chemin à toute action similaire, Rodrigo Maia a expressément souligné que la constitution de Fronts parlementaires concernant des questions internationales doit porter uniquement sur des thèmes ayant un lien direct avec le renforcement de la législation interne du pays. Autrement dit, d’un point de vue juridique, toute demande de créer une quelconque initiative en faveur du Polisario sera frappée d’irrecevabilité.
Le 9 mai dernier, la Chambre basse du Congrès avait adopté, à la majorité de ses membres, une motion de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie et demandé « une expression officielle du Parlement brésilien en soutien» à cette initiative.
Elle a également invité l’exécutif brésilien à soutenir une solution politique, consensuelle et durable au conflit régional du Sahara, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU, une solution qui doit être « guidée par les principes du réalisme » et « l’esprit de compromis » comme le souhaitent plusieurs membres du Conseil de Sécurité, entre autres la France et les Etats-Unis.