Le plan marocain d’autonomie au Sahara est de nature à garantir la stabilité et la sécurité dans la région sahélo-saharienne et maghrébine, tout en répondant aux aspirations démocratiques et aux besoins de développement durable des populations locales, a affirmé le Sénateur français, François Grosdidier.
Dans son intervention mercredi devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies qui se tient à New-York, le sénateur Grosdidier a en effet souligné que le plan marocain d’autonomie répond aux aspirations démocratiques et aux besoins de développement durable, dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales», tout en respectant l’identité des populations locales.
L’autonomie sous souveraineté marocaine est une initiative qui garantirait la stabilité et la sécurité régionale, ce qui n’est pas une «question mineure dans la région sahélo-saharienne», a-t-il assuré.
“La persistance de la présence jihadiste montre la difficulté des Etats voisins à exercer une souveraineté effective sur ces immenses territoires”, a déploré le Sénateur français, mettant en garde contre un «Sahara indépendant » qui «serait dans l’incapacité de contrôler son vaste territoire avec une si faible densité démographique».
Dans ces conditions, a averti le sénateur Grosdidier, «un tel territoire deviendrait une zone de non-droit alors qu’il est aujourd’hui le plus stable et le plus sûr de toute la région sahélo-saharienne».
“Nous savons aussi le rôle actif du Maroc sur le plan sécuritaire, diplomatique, et religieux», puisque grâce à la volonté du Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, «le Royaume est en pointe de la lutte contre l’extrémisme», a encore rappelé Grosdidier.
Le Maroc, a-t-il assuré, est «une puissance d’équilibre et une puissance visionnaire » et «grâce à son Sahara jusqu’à la frontière mauritanienne, il est en situation de jouer un rôle primordial pour la stabilité de cette vaste région, qui conditionne aussi la sécurité du Maghreb, du Sahel, du Proche-Orient et de l’Europe».
Et le Sénateur français de conclure que le règlement du contentieux du Sahara sur la base de la proposition marocaine d’autonomie, «permettrait au Maghreb tout entier de faire un bon pas en avant» pour son intégration et sa stabilité.