Sahara Occidental : La version officielle marocaine du bilan des incidents de Laâyoune se confirme

Nombre d’ONG internationales de défense des droits de l’homme et des médias qui ont pu se rendre dernièrement sur les lieux des incidents du 8 novembre au camp de Gdim Izik et dans la ville de Laâyoune, ne font que confirmer la version officielle présentée par le Maroc sur ces événements. Amnesty International (AI), par la voix de sa représentante, Donatella Rovera, a affirmé jeudi, sur la base d’une enquête sur le terrain, que le bilan des incidents s’élevait effectivement à 13 morts, onze membres des forces de l’ordre marocaines et deux civils. Par cette confirmation, l’organisation vient de démenti toutes les rumeurs et les désinformations qu’ont fait circuler à des fins propagandistes le Polisario et certains médias espagnols et algériens. « Aucun indice n’a été trouvé sur des fosses communes » comme le prétendait le Polisario et ses partisans séparatistes. De fausses informations et des images loin de la réalité qui ont été diffusées par des sites proches des séparatistes et ont été largement reprises par des médias espagnols.Un témoignage neutre et indépendant que vient d’apporter la représentante et chercheuse d’Amnesty International, Donatella Rovera, membre de l’équipe qui a séjourné du 24 au 30 novembre dernier, à Laâyoune. Dans des déclarations à des quotidiens espagnols, Donatella Rovera a ainsi démenti indirectement toutes les allégations et les mensonges du Polisario et de ses partisans. « On ne peut pas parler de massacre ni de centaines de morts » concernant les événements de Laâyoune, a-t-elle affirmé dans un entretien accordé au journal « El Mundo ».

L’équipe d’AI avait pour mission d’établir un rapport sur les événements de Laâyoune et devait le transmettre à la direction centrale d’Amnesty International. Citant Donatella Rovera, le quotidien espagnol à large diffusion « El Pais » précise par ailleurs, qu’aucune des personnes interrogées par les membres de l’équipe d’AI, n’a déclaré avoir «fait l’objet de représailles ».
Rovera a également confié à un autre quotidien espagnol « Publico », que son équipe a mené normalement son enquête et n’a rencontré aucune entrave du côté des autorités marocaines. Amnesty International n’est d’ailleurs pas la première ONG à apporter un tel témoignage qui vient confirmer la version officielle livrée par le Maroc sur les événements de Laâyoune. Human Rights Watch (HRW) avait déjà démenti les allégations du Polisario et des médias espagnols, par la voix de son directeur des urgences, Peter Bouckaert et de son directeur de recherche Moyen-Orient-Afrique du Nord à Human Rights Watch, Eric Goldstein.

 

 

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