Les dirigeants du Polisario se sont faits piégés par eux-mêmes en autorisant le tournage d’un documentaire sur les pratiques esclavagistes dans les camps de Tindouf. Maintenant que le documentaire est programmé dans un festival à New-York, les représentants des séparatistes ont fait des mains et des pieds pour empêcher sa projection. Pourtant Violeta Ayala et Daniel Fallshaw, les deux réalisateurs du documentaire « Stolen » ou l’esclavage des temps modernes dans les camps de Tindouf (Algérie), avaient été autorisés, sur recommandation du représentant du Polisario en Australie, Kamal Fadel, à se rendre dans les camps pour le tournage. Initialement, la direction du Polisario avait autorisé ce tournage avec l’idée de se faire un peu de propagande gratuite pour ses thèses séparatistes. Mais, lors de leur séjour dans les camps, les réalisateurs ont fait la découverte macabre de pratiques crues d’esclavage moderne et décidèrent d’immortaliser ces images et témoignages des victimes (femmes et enfants). En dépit des pressions exercées par les séparatistes et leurs mentors et lobbyistes algériens pour la déprogrammation du documentaire de la 18ème édition du New York African Film festival, (NYAFF), le film est actuellement projeté au Lincoln Centre à New York. Refusant d’abdiquer aux pressions et au chantage du Polisario, Violeta Ayala s’est accrochée à la projection de son documentaire en assurant que « plusieurs personnes de couleur dans le film, veulent que leurs voix soient entendues ».
« Comment peut-on réduire au silence toutes ces voix et les empêcher de témoigner? », s’est-elle interrogée.
Pour Mahen Bonetti, fondatrice et directrice de la 18ème édition du NYAFF qui se tient en avril sous la thématique : « Droit de l’Homme », il s’agit d’un «message fort que nous essayons de passer à travers ce documentaire ».
Crée en 1993, le NYAFF est devenu un rendez-vous cinéphile annuel incontournable, car dédié exclusivement aux cinémas africains.
Le documentaire « Stolen ou l’esclavage des temps modernes dans les camps de Tindouf » (Algérie), a été déjà primé dans plusieurs festivals au Canada, aux Etats Unis, au Nigéria, au Monténégro, à Porto Rico, en Equateur, en Nouvelle Zélande et en Pologne. Partout où ils se meuvent, les séparatistes du Polisario sont vite démasqués et leur démagogie ne cesse de perdre de tonus, il n’y a pratiquement plus que les Algériens de l’ancien clan Boumediene et certains lobbyistes occidentaux qui y croient encore.