Droits Humains : Le Bahreïn à la barre des accusés …

Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a procédé lundi à l’Examen périodique universel de la situation des droits humains au Bahreïn. L’occasion pour les pays présents à cette séance d’exiger la libération des prisonniers politiques. Le Bahreïn n’a pas fait exception dans le monde arabe : ce petit Etat pétrolier a également connu les revendications populaires suscitées lors du Printemps Arabe l’année dernière. Et, beaucoup de violations des droits de l’homme ont été constatées à ce moment, passé lourd qui poursuit ses autorités jusqu’à présent. Ainsi, par la voix de son ambassadeur, « la France déplore les arrestations arbitraires et la poursuite de procès à l’encontre de défenseurs des droits de l’Homme, de syndicalistes et de militants pour le simple fait d’avoir exprimé leurs opinions ». Lors de cette déclaration, le représentant de l’Hexagone a évoqué le cas de Nabil Rajab, un activiste des droits de l’Homme arrêté pour « rassemblement illégal » et « diffamation ».

La France a également plaidé une solution humanitaire pour M. al-Khawaja. Ce dernier avait été inculpé en juin 2011 pour «complot» en compagnie de 20 autres opposants. Quant au représentant des USA, il a demandé au Bahreïn de revoir les condamnations des personnes arrêtées lors des manifestations de 2011. Tandis que le représentant danois a fait remarquer l’emprisonnement de 13 militants pour avoir exercé leurs droits de manifester pacifiquement. Néanmoins, toutes les parties prenantes se sont réjouies de la mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur les évènements de 2011. En réponse aux souhaits de l’assemblée, le ministre bahreïni des Droits Humains, Salah Bin Ali Mohamed Abdulrahman, a fait savoir que l’adoption des recommandations de cette commission, comme voulue par les participants, nécessitera un certain temps. Il a également affirmé qu’aucun prisonnier n’est détenu sur la base de sa conscience ou de sa liberté d’expression. De toute façon, le Conseil onusien des Droits de l’Homme a diligenté une enquête à ce sujet. Ses conclusions rendront certainement les choses plus claires.

 

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