Sahara : pour que les droits fondamentaux des sahraouis soient respectés.

A l’aube du 4ème round de négociations directes entre le royaume du Maroc et les rebelles du Front Polisario, une question essentielle se pose quand au respect des droits humains fondamentaux au sein des camps de Tindouf, dans le sud-est de l’Algérie, administrés par l’organisation révolutionnaire depuis près de 30 ans.
En effet, plusieurs témoignages accablants sont venus confirmer ces derniers mois les soupçons d’esclavage légal, de mauvais traitements, d’interdiction de se rassembler et de prendre la parole en public. La nervosité palpable de la direction du Front Polisario  est un indicateur précieux sur les difficultés que traverse actuellement le mouvement, le parrain « historique », l’Algérie, ayant fort à faire avec la recrudescence du terrorisme, et donc moins de temps et de moyens à allouer au mouvement révolutionnaire.

Ce « désintéressement », sur fond de divergences profondes quand à la participation aux négociations de Manhasset, a des conséquences directes dramatiques sur la situation des populations vivant dans les camps, l’Algérie jouant, malgré tout, le rôle de régulateur des tempéraments belliqueux des dirigeants du Front Polisario. Ce sont donc des populations civiles, prises en otages par une idéologie appartenant aux poubelles de l’histoire, qui se retrouvent à payer le prix des ambitions de suprématie maghrébine nourris par l’Algérie au détriment du Royaume du Maroc.

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