Alors que www.droits-humains.org annonçait en exclusivité, il ya quelques jours, qu’un mystérieux internaute avait mis en ligne une vidéo montrant des pratiques d’esclavage au sein des camps de Tindouf, dans le sud-est de l’Algérie, il semblerait que ces images aient créé une ligne de fracture au sein de l’opinion publique sahraouie, entre incrédulité et révolte. Au sein de la guérilla du Front Polisario, l’apparition de ces vidéos ne pouvait pas tomber à plus mauvais moment, des négociations directes avec le Maroc se tenant aux Etats-Unis sous l’égide de l’ONU, et en présence de la Mauritanie et de l’Algérie.
La matérialisation des accusations d’esclavage formulées depuis près d’un an par plusieurs journalistes occidentaux vient de mettre le Front Polisario dans une situation délicate, avec la demande possible de la création d’une commission d’enquête internationale qui devrait faire la lumière sur ces pratiques au sein des camps, où vivent près de 70 000 personnes.
C’est donc un élément crucial du dossier qui vient d’être mis en lumière avec la divulgation de ces pratiques d’un autre âge, reléguant le Front Polisario au rang de vulgaire exploitant de vies humaines, et décrédibilisant De Facto le discours « humaniste » tenu avec le soutien logistique et financier de l’Algérie.