Selon des informations exclusives parvenues à droits-humains.org, une coalition internationale d’ONG contre l’esclavage au sein des camps de Tindouf devrait voir le jour dans les semaines qui viennent, afin de sensibiliser l’opinion publique mondiale sur ces pratiques, qui ont été l’objet d’une série de révélations en 2007. Les premiers à avoir identifié clairement ces pratiques sont deux journalistes australiens, violeta Ayala et Daniel Fallshaw, sui ont réussi à filmer des images exclusives à l’intérieur des camps, avant d’être arrêtés par le Front Polisario, puis relâchés suite à la pression internationale. Les images ont pu être exfiltrés des camps dans des conditions qui restent à ce jour inconnues, mais que l’on devine rocambolesques.
La seconde salve aura été la révélation faite par le journal espagnol « Canarias 7 », qui a diffusé en exclusivité un acte d’affranchissement d’esclaves par un Tribunal du Front Polisario. Enfin, comme l’annonçait il y a deux semaines droits-humains.org, un mystérieux internaute a pu mettre en ligne sur le site « youtube » des images attestant des pratiques d’esclavage au sein des camps, avant que l’Algérie ne fasse pression sur le média de partage vidéo pour qu’il les retire, invoquant un problème de droits d’auteurs, selon un blog spécialisé dans les coulisses du conflit du Sahara.
C’est la première fois dans l’histoire d’Internet qu’un pays du Maghreb intervient directement auprès d’une société privée pour lui demander de retirer des images qui lui sont préjudiciables au niveau des droits de l’homme.