Pourquoi faut-il fermer les camps de Tindouf ?

Une délégation de sahraouis originaires des provinces Sud du Royaume, en visite à Washington, a mis à nu les violations systématiques des droits de l’Homme par les dirigeants du Front Polisario et exigé la fermeture des camps de Tindouf, devenus une plaque tournante des trafics de tout genre et un sanctuaire du terrorisme.
La délégation a pris à témoin l’opinion publique, les médias et les décideurs américains quant à ces abus et lancé un vibrant appel pour que cesse aussi le calvaire qu’endurent les populations séquestrées depuis plusieurs décennies dans ces coins perdus du désert algérien.
La délégation sahraouie se trouve aussi à Washington, pour sensibiliser l’opinion publique, les médias, les parlementaires et les décideurs américains, aux abus et violations des droits de l’Homme, devenus monnaie courante dans les camps de Tindouf, a précisé Hajbouha Zoubir, membre du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS).

Intervenant aux débats d’une table-ronde tenue mardi dernier avec des responsables du prestigieux think tank américain “Woodrow Wilson International Center for Scholars”, la  jeune parlementaire Rkia Derham a, de son côté, attiré l’attention de l’assistance sur « les trafics humains et des armes qui se pratiquent à grande échelle dans ces camps, transformés dans un contexte périlleux, en une base arrière par les groupes terroristes se réclamant de l’idéologie d’Al-Qaïda ».
Intervenant à la même rencontre qui se tenait au siège de l’International Republican Institute (IRI), Hamdi Cherifi, acteur des droits de l’Homme dans la ville de Laayoune estime pour sa part, qu’ »il est extrêmement urgent » d’aboutir à un règlement du conflit du Sahara, sur la base d’une large autonomie, sous souveraineté marocaine, où il n’y aurait ni vainqueur ni vaincu. Il a de même appelé à la fermeture des camps de Tindouf, devenus « une plateforme d’exportation du terrorisme dans la région sahélo-saharienne « .
La délégation sahraouie a eu, par la suite, des entretiens au siège du Congrès américain, notamment avec les sénateurs Trey Radel et Ander Crenshaw et devait être reçue au Département d’Etat, ainsi qu’au Conseil de sécurité nationale et tiendra des rencontres avec les médias et des think tanks US.

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