Un appel pressant a été lancé depuis le siège du Conseil des droits de l’Homme (CDH) à Genève, pour que soit mis fin au drame humanitaire que vivent les populations sahraouies dans les camps de Tindouf.
Dans son appel, le Comité international pour le respect de la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples (CIRAC) a interpellé la communauté internationale sur l’urgence d’une action devant mettre fin aux souffrances qui se poursuivent dans ces camps implantés sur le sol algérien, « où des groupes de mercenaires décident du sort de toute une population depuis des décennies ».
Dans son intervention début juin à la réunion du CDH sur la promotion et la protection des droits humains, le représentant du CIRAC, Shaibata Mrabih Rabou a dénoncé le fait que des générations entières aient été « condamnées à passer leur vie dans des camps de séquestration où sont fréquemment commis les abus les plus sordides des droits de l’être humain ».
Il a exhorté tous les défenseurs des droits de l’Homme à agir afin de permettre à ces populations opprimées de jouir d’un droit individuel et universel, « celui de pourvoir décider de leur propre sort et regagner leur pays d’origine, le Maroc ».
Jusqu’à présent et en dehors des visites familiales pilotées par le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), le Polisario, déplore Mrabih Rabou, continue à interdire à toute personne, de quitter librement les camps.
Pour perpétuer son emprise sur ces camps, le Polisario aidé par ses tortionnaires et milices armées, fait usage de tous les moyens d’intimidation, de représailles et de chantage, notamment la déportation des enfants à bas-âge vers les centres d’endoctrinement de cuba, la séquestration, la séparation des familles et l’interdiction des libertés d’expression et de mouvement.