Un pressant appel à la communauté internationale, a été lancé depuis la ville marocaine de Fès pour la libération des milliers de Marocains séquestrés contre leur gré, dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.
Des acteurs associatifs réunis le 24 mai à Fès dans le cadre d’un colloque sur la question du Sahara marocain, ont lancé un appel aux différentes sensibilités de la Communauté internationale pour œuvrer à la libération des Marocains retenus de force sur le sol algérien à Tindouf.
Lors de ce colloque tenu sous le thème «Rôle de la conscience mondiale dans la libération des séquestrés marocains de Tindouf», les acteurs associatifs ont interpellé la conscience mondiale sur le sort des sahraouis marocains qui sévissent depuis plus de quatre décennies dans ce coin perdu du désert algérien, complètement isolés du reste du monde.
Cette rencontre de trois jours, a été organisée par l’Association méditerranéenne du développement durable (Fès), l’Association pour le renouveau de la femme sahraouie marocaine (Guelmim) et le Mouvement mondial pour le soutien à la question du Sahara et le parachèvement de l’unité territoriale (Laâyoune).
Les intervenants ont souligné la nécessité de coordonner les actions pour la défense sur l’échiquier international, de la cause nationale et celle des séquestrés marocains à Tindouf.
Parallèlement à la diplomatie officielle du Royaume, Rachid Abdar, du Mouvement mondial pour le soutien à la question du Sahara, préconise qu’à travers ses contacts et actions, le corps associatif marocain puisse mettre la Communauté internationale devant ses responsabilités et attirer son attention sur l’impératif de la protection des droits et libertés des Marocains séquestrés à Tindouf.
De son côté, Assalka Souhail, de l’Association pour le renouveau de la femme sahraouie marocaine, a appelé l’ensemble des acteurs associatifs et défenseurs droits de l’Homme de se mobiliser pour dénoncer la gravité de la situation dans les camps de Tindouf et mettre en avant l’attachement des Sahraouis à leur marocanité.
Les intervenants ont été unanimes à affirmer que le projet d’autonomie élargie sous souveraineté marocaine constitue une solution réaliste et globale au conflit du Sahara et permet de mettre un terme aux souffrances humaines et sociales des populations des camps de Tindouf.