Les drapeaux offerts dernièrement aux séparatistes du Front Polisario par le DRS (Services de renseignements militaires algériens) ont rapidement fait leur apparition dans les ruelles de Laâyoune au sud du Maroc.
Sur instructions du général Taoufik Médiène, patron du puissant Département de Renseignement et de Sécurité, un lot de 51000 drapeaux de la fantomatique république sahraouie, a été remis à la direction du mouvement séparatiste de Mohamed Abdelaziz, en guise de symbole des 51 années d’indépendance de l’Algérie célébrée le 5 juillet dernier.
Les observateurs qui s’interrogeaient sur la véritable destination de cet important nombre de drapeaux, ont pu finalement décrypter le mystère du énième acte d’hostilité algérienne à l’égard du Maroc et des Marocains.
Moins d’un mois après leur réceptionnement dans le camp de Hassi Rabouni qui abrite le QG du mouvement séparatiste, les fameux drapeaux ont fait leur première apparition à Laâyoune, entre les mains d’enfants mineurs, payés 50 DH la journée, pour les brandir en public. Comme il s’agit de mineurs même quand ils sont arrêtés par les forces de l’ordre, ils sont aussitôt relâchés par la justice, à cause de leur âge.
L’agence de presse officielle algérienne « APS » qui rapporte la nouvelle campagne anti-marocaine à l’aide de drapeaux, n’a pas pu expliquer à ses abonnés que ces drapeaux sont financés par l’argent du contribuable algérien et que ce sont les caciques du DRS qui dictent au Polisario, quoi en faire et qui sont les véritables destinataires.
L’éclatement de cette affaire ne risque pas de faire long feu, mais elle vient par contre, démentir encore une fois si besoin est, les allégations de l’Algérie officielle qui a toujours prétendu ne pas être directement impliquée dans le conflit du Sahara Occidental. Non seulement le régime d’Alger appose un niet incompréhensible à l’ouverture des frontières avec le Maroc en la conditionnant du règlement préalable de la question du Sahara, mais depuis peu, les gouvernants d’Alger n’hésitent pas à étaler au grand jour, leur animosité au peuple marocain et ses institutions et recourent à tous les moyens, pétrodollars aidant, pour financer toute sorte de campagnes d’hostilité contre le Maroc, « pays frère et voisin». Vive le bon voisinage à l’algérienne.