Tindouf : Le non-dit de l’élection de Bouteflika

non-bouteflikaLes élections présidentielles en Algérie ayant porté Abdelaziz Bouteflika à la magistrature suprême pour un quatrième mandat, ont fait couler beaucoup d’encre et cachent plus d’un mystère.
Nonobstant toutes les supposées fraudes ou anomalies qui auraient entaché ces élections, selon l’opposition et la presse locale, de nouvelles zones d’ombre sont dévoilées par les médias et les observateurs politiques étrangers dans le sillage de ce scrutin.
Les dirigeants du Front Polisario qui sont grandement redevables pour la survie de leur cause indépendantiste, au régime algérien et particulièrement à Bouteflika en tant que président de la république et ancien ministre des affaires étrangères, ont saisi l’occasion pour prouver à ce dernier leur reconnaissance.
La direction du mouvement séparatiste sahraoui a mobilisé des milliers d’habitants des camps de Tindouf, détenteurs de carte d’identité algérienne, pour les envoyer aux urnes exprimer leurs voix en faveur du président Bouteflika.
La télévision algérienne a d’ailleurs diffusé le 17 avril dernier, le jour du vote, les images de nombreux Sahraouis en train de voter les bureaux de vote de la wilaya de Tindouf.
Les observateurs qui ont suivi le déroulement des opérations de vote, ont eu toutes les peines du monde à deviner la véritable identité de ces électeurs. S’agit-il de Sahraouis d’origine marocaine ou de touaregs algériens infiltrés depuis longtemps dans les rangs des soi-disant réfugiés sahraouis des camps de Tindouf pour en amplifier les effectifs et brouiller toutes les pistes des agences des Nations Unies ?
Ils citent pour exemple, le cas de Khadija Hamdi, l’épouse du chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz, qui se prend pour une Sahraouie, mais c’est une pure algérienne originaire de la ville de Tindouf.
D’ailleurs, c’est pour cette raison et pour d’autres, relève un observateur africain autorisé par Alger à surveiller le déroulement des élections,  que le pouvoir algérien s’est toujours farouchement opposé à tout recensement des populations de Tindouf par le Haut Commissariat aux Réfugiés, par peur que la vérité puisse éclater au grand jour et faire avorter tous les plans de la Nomenklatura algérienne dans son conflit contre le voisin marocain.
Le refus algérien est totalement appuyé par Mohamed Abdelaziz et ses lieutenants mais pour une toute raison. Ces derniers cherchent à travers cette astuce, à drainer le maximum d’aides internationales pour se remplir les poches et alimenter leurs comptes bancaires à l’étranger au cas où…

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