CDH : Condamnation à Genève des violations des droits humains à Tindouf

bouaida-hrLes graves violations des droits et libertés dans les camps de Tindouf et le blocus imposé à ses populations, ont été vivement condamnés mardi à Genève, devant le Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU, par la chef de la délégation marocaine, Mbarka Bouaida.

Intervenant aux travaux de la 28ème session du CDH, la ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la coopération, Mbarka Bouaida a attiré l’attention du CDH sur la situation tragique des habitants des camps en raison de la violation de leurs droits élémentaires et de leurs conditions de vie précaires en raison du détournement des aides humanitaires internationales.

Ces détournements qui profitent aux pontes du Polisario et à certains dirigeants algériens sans scrupule, a-t-elle rappelé, ont été de nouveau, décriés par l’Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) dans un rapport très accablant qui n’a fait que confirmer les révélations de précédents rapports internationaux.
La diplomate marocaine a également exhorté la communauté internationale à faire pression sur l’Algérie en tant que pays hôte, pour la levée immédiate du blocus imposé aux camps de Tindouf et autoriser le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) d’effectuer librement un recensement global et transparent des habitants des camps, afin de quantifier l’aide dont ils ont besoin.
Contrairement aux allégations des dirigeants algériens et du Polisario sur de supposées violations des droits humains au Maroc et dans ses provinces du sud, Bouaida a tenu à préciser que le Conseil de sécurité, le secrétaire général de l’ONU et le HCR ont tous salué le rôle pionnier des mécanismes mis en place au Maroc, dont le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et ses commissions régionales à Laâyoune et à Dakhla qui ont pour mission de veiller au respect des droits de l’homme.
Par ailleurs, de nombreuses associations marocaines, en majorité établies en Italie, dont l’Organisation “Colombe blanche”, ont stigmatisé samedi dernier à Rome, la transformation par le Polisario des enfants en soldats. Des milliers d’enfants âgés de 7 à 14 ans, précisent ces associations, ont été arrachés de force à leurs familles et déportés à Cuba en Algérie, en Libye où dans des pays de l’ex-Union Soviétique, où ils sont endoctrinés et soumis à l’apprentissage du maniement des armes à feu et des explosifs.

La rencontre de Rome a été étoffée par la projection d’un documentaire très émotif, sur “les crimes horribles” dont sont victimes ces milliers d’enfants sahraouis marocains en toute impunité dans les camps de Tindouf.

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