Le Polisario épinglé à Bruxelles pour ses abus et violations à Tindouf

La Commission européenne a été, à nouveau, interpellée par le Parlement européen sur la situation dramatique des populations sahraouies dans les camps de Tindouf, que gèrent avec une main de fer, le Polisario et l’armée algérienne.

Dans une question adressée à l’exécutif européen, l’eurodéputée belge Kathleen Van Brempt assure que les Sahraouis séquestrés sur le sol algérien à Tindouf «survivent dans des conditions déplorables» et leurs droits sont «systématiquement bafoués par le Polisario».
Rappelant que l’UE est le principal pourvoyeur d’aide aux habitants des camps de Tindouf avec un total de 222 millions d’euros entre 1993 et 2016, l’eurodéputée belge met en garde la Commission européenne contre la dilapidation de cet argent «par diverses parties intéressées», dont des fonctionnaires algériens et des cadres du Polisario.
Pointant du doigt « l’insécurité croissante » dans la région et « les violations systématiques des droits de l’homme » dans ces camps, qui sont des « problèmes majeurs très rarement abordés » au niveau européen, la députée s’interroge sur les mesures que l’exécutif européen devrait prendre pour mettre un terme aux abus et aux graves violations que commettent impunément les tortionnaires du Polisario.

Elle se demande par ailleurs, pourquoi la Commission européenne continue à accorder l’aide aux populations des camps, alors qu’elle est massivement détournée par les dirigeants et les notables du Polisario, le mouvement indépendantiste sahraoui crée, hébergé et financé par l’Algérie depuis 1975.

A signaler par ailleurs que le Polisario, ses parrains algériens et leurs sympathisants européens ont essuyé ce mercredi, un cinglant camouflet à Strasbourg où le Parlement européen a rejet à une large majorité, une proposition des eurodéputés écologistes et communistes recommandant à l’Union européenne d’appuyer aux Nations Unies, l’idée d’élargissement du mandat de la Minurso au contrôle des droits de l’Homme au Sahara marocain.

Le projet de résolution a été rejeté par 316 voix contre, 189 pour et 162 abstentions.

Il s’agit d’un désaveu total aux thèses séparatistes du Polisario qui veut à tout prix inscrire à l’agenda de l’UE, un dossier en cours de règlement à l’ONU.

 

 

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