Le roi du Maroc Mohammed VI a affirmé dimanche dans un important discours prononcé à l’occasion du 64e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le fort appui international que suscite la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara.
Cet appui, a précisé le souverain marocain, est illustré par le nombre croissant de pays ayant retiré leur reconnaissance à l’entité fantomatique autoproclamée par le front Polisario.
Mohammed VI qui a largement évoqué la stratégie diplomatique et économique du Maroc sur l’échiquier africain, surtout depuis son retour en janvier dernier au sein de l’Union Africaine (UA), a souligné par ailleurs, que
si 2016 a été l’année de «la fermeté et de la rigueur» dans le traitement de la question du Sahara, 2017 est l’année de «la clarté et du retour aux termes référentiels retenus pour le règlement de ce conflit artificiel suscité autour de la marocanité du Sahara».
Le retour du Maroc à l’UA, a-t-il expliqué, était «un choix judicieux» qui s’est répercuté directement et de façon positive sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, comme en témoignent les positions des pays membres de l’UA et les décisions prises à ce sujet ce qui est de nature à conforter la dynamique que connaît ce dossier aux Nations Unies depuis la nomination de M. Antonio Guterres à sa tête.
La nouvelle approche «ferme et claire» adoptée par le Maroc, a permis selon le souverain chérifien, de remettre le processus de règlement du dossier du Sahara à l’ONU sur «la bonne voie et de barrer la route aux menées qui cherchent à le dévier vers un horizon inconnu».
Cette nouvelle orientation a été réaffirmée en avril dernier dans le rapport du Secrétaire général des Nations Unies et à travers les résolutions du Conseil de sécurité, a rappelé le roi Mohammed VI, précisant que l’accent a été mis sur «l’établissement des responsabilités juridiques et politiques qui incombent à la partie véritablement impliquée dans ce conflit régional», allusion faite à l’Algérie
En effet, dans son soutien inconditionnel au Polisario, le pouvoir algérien ménage aucun effort pour faire avorter toute proposition avancée en vue du règlement définitif de ce vieux litige territorial régional. D’ailleurs, sans l’Algérie, le Polisario n’aurait jamais existé.