La séparatiste Khadijetou El-Mokhtar a été interpellée samedi 9 septembre à l’aéroport Jorge Chavez, à Lima, pour « usurpation» de la fonction d’«ambassadrice de la RASD» puisqu’elle n’a jamais été accréditée officiellement par les autorités péruviennes.
Contrairement aux allégations mensongères du Front Polisario, rapporte le site marocain Le360.ma citant l’ambassade du Maroc à Lima, la dénommée Khadijetou alias Jadiyetu El-Mokhtar, n’a, à aucun moment, reçu l’agrément des autorités péruviennes en qualité d’ »ambassadrice de la RASD » au Pérou.
En plus à son arrivée à l’aéroport Jorge Chavez de Lima, la police péruvienne des frontières a découvert que la soi-disant diplomate sahraouie était munie d’un passeport espagnol et non d’un document de voyage portant le seau de la prétendue république sahraouie «RASD», une entité fantoche qui n’a jamais été reconnue en tant qu’Etat souverain par l’Organisation des Nations Unies.
Il s’agit aux yeux de la communauté internationale, d’une entité créée de toutes pièces par le régime algérien sous le mandat du défunt président Houari Boumediene en complicité avec l’ancien régime libyen de Mouammar Kadhafi. Et le Front Polisario n’est autre qu’un mouvement séparatiste qui revendique sans aucune légitimité, la souveraineté d’une partie du Sahara marocain.
La dénommée Khadijetou a été interpellée samedi 9 septembre à l’aéroport Jorge Chavez, par la police péruvienne qui lui a interdit l’entrée au Pérou.
Les autorités péruviennes reprochent à la soi-disant « ambassadrice» de la «RASD», d’être venue à Lima, pour « se livrer à des activités politiques contraires aux lois de l’immigration en vigueur au Pérou ». Elle est également accusée d’ »usurpation du statut de représentante diplomatique » et d' »ingérence dans les affaires intérieures » du Pérou.
Pour le moment Khadijetou El-Mokhtar est toujours retenue à l’aéroport, quatre jours après son interpellation par la police. Son sort est lié au verdict de la justice péruvienne auprès de laquelle une plainte a été déposée par l’avocat péruvien Dante Díaz Wong, mandaté et payé par l’ambassade algérienne à Lima, pour contester la décision prise à son encontre par « l’instance nationale péruvienne chargée de l’immigration ». Si la mercenaire du Polisario n’est pas poursuivie et condamnée par la justice locale, elle devrait être automatiquement refoulée vers son lieu de provenance, l’Espagne, dont elle détient la nationalité.