Le Polisario continue d’enchaîner les revers, déjà nombreux tout au long de l’année 2018, avec la sortie du ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono, réaffirmant que Tokyo ne reconnaît absolument pas la pseudo-république sahraouie « RASD », autoproclamée par le Polisario avec la connivence et le soutien du régime algérien.
Le chef de la diplomatie japonaise qui était en visite officielle au Maroc, a réitéré la position de son pays lundi à Rabat, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
En octobre dernier à Tokyo, Taro Kono avait déjà rappelé la non reconnaissance par le Japon de la chimérique république du Polisario. C’était à l’occasion de la réunion ministérielle préparatoire au 7ème Sommet de la TICAD (Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique), tenue du 5 au 7 octobre dans la capitale nippone.
Des éléments du front séparatiste, munis de passeports algériens, s’étaient imposés aux hôtes nippons de la rencontre en se faisant accréditer avec des badges de la Commission de l’Union Africaine.
Un forcing auquel Taro Kono avait alors répondu en affirmant que cette présence «ne signifie en aucun cas, que le Japon reconnaît, implicitement ou explicitement», ce groupe séparatiste comme un Etat.
Lundi à Rabat, la porte-parole du ministère japonais des Affaires étrangères, Mme Mitsuko Shino a donné davantage d’explications à ce sujet assurant que la présence d’éléments du Polisario à la réunion de la TICAD « était un grand problème » que le Japon a cherché à surmonter de manière diplomatique pour « éviter tout embarras ».
«Nous avons de bonnes intentions pour résoudre cette question», a par ailleurs déclaré Mitsuko Shino, ajoutant que la visite du chef de la diplomatie japonaise, Taro Kono au Maroc, est un «bon geste» dans ce sens.