L’avenir du Sahara sur fond du siège imposé aux Sahraouis marocains séquestrés dans les camps de Tindouf dans le désert algérien a été au centre des discussions lors d’un symposium international organisé à Marrakech. Organisée à l’initiative de l’Association le Sahara marocain pour le développement et la solidarité (ASMDS), sous le thème « Notre jeunesse et le Printemps arabe au service de notre unité territoriale », cette rencontre a vu la participation de délégations de plusieurs pays arabes et occidentaux. A l’ouverture mercredi à Marrakech, des travaux auxquels participaient également des représentants de tribus et de la diaspora sahraouies à l’étranger, plusieurs intervenants, dont le président de l’association ASMDS, Ahmed Rihani Ould Omar Dlimi ont saisi l’occasion pour réaffirmer la marocanité du Sahara et la justesse de la cause nationale.
L’accent a été mis sur la proposition marocaine d’une large autonomie pour les provinces sud du Royaume en tant que solution politique « juste et crédible » au conflit opposant le Maroc au front du Polisario, soutenu par le pouvoir algérien. Le président de l’association nationale des familles des martyrs, des disparus et prisonniers originaires du Sahara marocain, Abdelmjid Lefraoui a appelé quand à lui, à la levée du siège imposé aux Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf. Ce blocus qui dure depuis plus de trois décennies, a-t-il expliqué, restreint leur liberté de mouvement et les empêche de regagner leur pays d’origine et de mener une vie normale parmi les leurs. En marge du symposium est prévu un colloque dont les thématiques tournent autour de la proposition d’autonomie pour le Sahara, des liens du Polisario avec les groupes terroristes et leurs répercussions sur la paix régionale et du développement économique, politique, social et des droits de l’Homme dans les provinces sud du Royaume. La participation, des représentants des tribus et de la diaspora sahraouies qui connaissent à fond l’historique du conflit du Sahara, a donné plus de tonus aux débats tant dans le cadre du symposium que lors du colloque.