Mendez salue « l’émergence de la culture des droits de l’homme au Maroc »

La culture des droits de l’homme au Maroc n’est pas un vain mot. C’est une réalité palpable, selon les conclusions de Juan Mendez, le Rapporteur spécial de l’Onu sur la torture. Présentant un rapport devant le Conseil des droits de l’homme à Genève sur sa visite en septembre dernier au Maroc, Juan Mendez a témoigné de « l’émergence de la culture des droits de l’homme au Maroc ». Tout en émettant des recommandations aux autorités marocaines pour une mise en œuvre plus efficiente des mécanismes onusiens des droits de l’Homme, il s’est félicité de la création du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) au Maroc. Une « réalisation importante sur le plan institutionnel (qui) peut devenir un mécanisme efficace de surveillance et de médiation entre l’Etat et les citoyens », estime le Rapporteur spécial de l’Onu sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Il a également recommandé l’introduction de certains amendements aux dispositions du code pénal et de la procédure pénale, de telle façon à les mettre en convergence avec les instruments et mécanismes de l’Onu en matière de droits humains. D’un autre côté, Juan Mendez a estimé que les dispositions de la nouvelle Constitution, adoptée en juillet 2011, constituent « un pas important vers le renforcement des droits de l’homme ».

Ce témoignage livré par l’expert onusien en matière de respect des droits de l’Homme revêt une importance particulière. Il intervient en effet dans le contexte des réformes politiques et institutionnelles engagées par le Maroc depuis plus d’une décennie pour la démocratisation de l’Etat et la modernisation de la société.

 

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