Le Maroc est officiellement membre de l’Union africaine (UA) à l’issue d’un large consensus qui s’est formé autour de la demande d’adhésion du royaume qui recueilli ce lundi, 39 voix sur les 54 membres de l’UA, malgré toutes les embûches dressées par les adversaires du Royaume chérifien, pilotés par l’Algérie et l’Afrique du sud.
Le Maroc est devenu officiellement ce lundi, le 55ème Etat membre de l’Union africaine si l’on incluse la prétendue république sahraouie «RASD» admise dans les années 80 dans des circonstances dominées par la guerre froide.
Les dirigeants des 39 pays africains mobilisés derrière le Maroc ont imposé son admission sans passer par le vote qui aurait été, de tous les cas en faveur du retour du Maroc, puisqu’il avait le soutien d’une majorité écrasante des pays africains, hormis une douzaine de pays, dont l’Algérie et l’Afriques du Sud qui traine derrière elle les petits pays anglophones satellitaires.
Le président Guinéen Alpha Condé, qui vient d’être élu président de l’Union africaine pour un mandat de quatre ans, a courageusement boudé aussi bien les Algériens que les sud-africains qui voulaient un report, a opté pour le respect des voix de la majorité écrasante des Etats membres, sachant que l’admission du Maroc n’avait besoin que d’une majorité simple de 27+1 membres.
Les efforts consentis par le Roi du Maroc Mohammed VI dans le cadre d’une vaste et minutieuse campagne diplomatique qu’il a menée ces six derniers mois particulièrement en Afrique anglo-saxonne, qui était jusqu’à une récente date, la chasse gardée du régime algérien, se sont ainsi avérés concluants, parce qu’ils sont mus par des sentiments sincères de rapprochement et le Maroc et les frères africains et par un franche volonté de promouvoir une coopération sud-sud à tous les niveaux et dans tous les domaines loin de la démagogie du régime algérien et de ses ambitions hégémoniques.